"Je désire exprimer clairement qu'il existe de nombreux
moyens pour ajuster les os. Et lorsqu'un praticien n'utilise pas la même
méthode qu'un autre, cela ne démontre aucunement de l'ignorance criminelle de
la part de l'un ou de l'autre, mais simplement deux moyens différents pour
obtenir le même résultat... Chaque praticien devrait utiliser son jugement
personnel et choisir sa propre méthode pour ajuster tous les os du corps. Le
problème n'est pas d'imiter ce que font avec succès quelques praticiens, mais de
ramener un os de l'anormal au normal".
Andrew Taylor Still
En tant qu'ostéopathes, il nous arrive d'entendre certaines phrases
se répéter dans la bouche de nos clients:
-"C'est fini? Mais ça n'a pas craqué?!"
-"S'il vous plait ne le faites pas craquer, je ne supporte pas ça."
-"Est-ce que vous faites tout craquer vous?"
-"Travaillez-vous en force? Faites-vous du structurel?"
Vos questions et vos inquiétudes sont tout à fait légitimes,
j'écris aujourd'hui cet article pour vous donner mon point de vue sur les techniques
structurelles et le thrust.
>Tout d'abord qu'est-ce que Le thrust?
Il s'agit d'une des nombreuses techniques utilisées en ostéopathie
pour normaliser une articulation en restriction de mobilité. Certainement la
technique la plus connue, car la plus ancienne.
Lorsque l'on parle de thrust, on parle de technique d'HVBA, Haute Vélocité Basse Amplitude.
-Haute Vélocité: le praticien doit agir de façon précise, avec une accélération très rapide de son mouvement de traction/pression.
-Basse Amplitude: ce mouvement d'une Haute Vélocité doit être d'une grande précision et sur la "distance" la plus courte possible.
Lorsque l'on parle de thrust, on parle de technique d'HVBA, Haute Vélocité Basse Amplitude.
-Haute Vélocité: le praticien doit agir de façon précise, avec une accélération très rapide de son mouvement de traction/pression.
-Basse Amplitude: ce mouvement d'une Haute Vélocité doit être d'une grande précision et sur la "distance" la plus courte possible.
Pour illustrer cette HVBA certains prendront l'exemple d'une
portière que l'on ne parvient pas à fermer. Face à une portière récalcitrante,
vous n'allez pas rouvrir celle-ci en grand et la tirer de toutes vos forces sur
un angle d'environ 90°. Vous allez tirer la porte le plus près possible de la
fermeture, et une fois arrivé à l'endroit "qui coince" vous tirez
d'un coup sec et bref, afin de parcourir la distance qui reste pour fermer
cette porte.
C'est ainsi qu'agit votre ostéopathe. Lorsqu'il teste les
articulations de votre animal, il trouve certaines restrictions de mobilité, le
thrust est une des techniques permettant de lever ces restrictions
articulaires.
Admettons que votre cheval/chat/chien/... tourne facilement la tête à droite, alors qu'à gauche une restriction de mobilité se fait sentir. Le praticien amènera alors la tête de votre compagnon sur la gauche jusqu'à une barrière, on parle de barrière restrictive (d'origine traumatique ou compensatoire). C'est cette barrière restrictive qui réduit la mobilité nucale/cervicale de votre animal et que l'ostéopathe va tenter de corriger. C'est une fois arrivé à cette barrière (on parle de mise en tension), que la technique d'HVBA entre en jeu. D'un mouvement rapide, bref et d'une grande précision, le praticien permet aux structures articulaires de dépasser cette barrière, afin de retrouver leur mobilité d'origine, et que la seule barrière existante à un mouvement soit la barrière physiologique/naturelle (c'est lorsque l'on dépasse cette barrière physiologique que l'on se blesse, entorse, rupture totale ou partielle de ligaments, etc.).
Admettons que votre cheval/chat/chien/... tourne facilement la tête à droite, alors qu'à gauche une restriction de mobilité se fait sentir. Le praticien amènera alors la tête de votre compagnon sur la gauche jusqu'à une barrière, on parle de barrière restrictive (d'origine traumatique ou compensatoire). C'est cette barrière restrictive qui réduit la mobilité nucale/cervicale de votre animal et que l'ostéopathe va tenter de corriger. C'est une fois arrivé à cette barrière (on parle de mise en tension), que la technique d'HVBA entre en jeu. D'un mouvement rapide, bref et d'une grande précision, le praticien permet aux structures articulaires de dépasser cette barrière, afin de retrouver leur mobilité d'origine, et que la seule barrière existante à un mouvement soit la barrière physiologique/naturelle (c'est lorsque l'on dépasse cette barrière physiologique que l'on se blesse, entorse, rupture totale ou partielle de ligaments, etc.).
Voici comment j'expliquerais le thrust.
Maintenant il faut savoir qu’en aucun cas il s’agit d’une technique en force, bien entendu les techniques structurelles sur un cheval de 500kilos ou sur un chien de 15 kilos ne demandent pas la même force musculaire, mais la technique doit rester douce et agréable qu’il s’agisse d’un Jack Russel ou d’un Trait Breton.
Maintenant il faut savoir qu’en aucun cas il s’agit d’une technique en force, bien entendu les techniques structurelles sur un cheval de 500kilos ou sur un chien de 15 kilos ne demandent pas la même force musculaire, mais la technique doit rester douce et agréable qu’il s’agisse d’un Jack Russel ou d’un Trait Breton.
>Pourquoi choisir une technique structurelle, plutôt qu’une
autre technique ?
Personnellement mon choix se portera sur différents points :
-les sensations que me donnent les tissus de mon patient (plus ou moins jeune, plus ou moins souple, …).
-l’éventuelle sensibilité/douleur de la zone.
-le statut ostéo-articulaire de la zone et/ou son passé traumatique (arthrose, ancienne fracture, …).
-mais avant tout et surtout ! La réaction de mon patient face à cette technique. Si l’animal s’agite, se tend, s’énerve, etc. il est essentiel selon moi de trouver une autre technique, qui permette à mon patient de se détendre et d’apprécier la séance.
Personnellement mon choix se portera sur différents points :
-les sensations que me donnent les tissus de mon patient (plus ou moins jeune, plus ou moins souple, …).
-l’éventuelle sensibilité/douleur de la zone.
-le statut ostéo-articulaire de la zone et/ou son passé traumatique (arthrose, ancienne fracture, …).
-mais avant tout et surtout ! La réaction de mon patient face à cette technique. Si l’animal s’agite, se tend, s’énerve, etc. il est essentiel selon moi de trouver une autre technique, qui permette à mon patient de se détendre et d’apprécier la séance.
>Pourquoi le structurel inquiète certaines personnes ?
C’est tout à fait légitime, cette technique peut impressionner. Et si vous n’appréciez pas cette technique sur vous-même vous aurez tendance à transposez vos expériences « désagréables », et penser que votre animal les vivra de façon identique. Ce qui est normal.
Si votre animal n’apprécie pas cette technique, des signes ne trompent pas (son regard, il s’agite, tente de botter/mordre, …).
Faites confiance à votre ostéopathe, et n’hésitez pas à lui parler de vos craintes.
En général pour une même restriction il existe plusieurs techniques ostéopathiques pour corriger la zone. Votre ostéopathe mettra sa sensibilité au service de votre compagnon afin de choisir celle qui lui semble la plus adaptée.
C’est tout à fait légitime, cette technique peut impressionner. Et si vous n’appréciez pas cette technique sur vous-même vous aurez tendance à transposez vos expériences « désagréables », et penser que votre animal les vivra de façon identique. Ce qui est normal.
Si votre animal n’apprécie pas cette technique, des signes ne trompent pas (son regard, il s’agite, tente de botter/mordre, …).
Faites confiance à votre ostéopathe, et n’hésitez pas à lui parler de vos craintes.
En général pour une même restriction il existe plusieurs techniques ostéopathiques pour corriger la zone. Votre ostéopathe mettra sa sensibilité au service de votre compagnon afin de choisir celle qui lui semble la plus adaptée.
>Conclusion.
-Le thrsut n’est pas violent, ne fait pas mal (lorsqu’il est bien pratiqué et que l’ostéopathe tient compte des éventuelles contre-indications).
-Parlez-en avec votre ostéopathe.
-Il ne s’agit pas d’une technique dangereuse, pas plus qu’une technique tissulaire, du moment qu’elle est bien pratiquée.
-Le thrsut n’est pas violent, ne fait pas mal (lorsqu’il est bien pratiqué et que l’ostéopathe tient compte des éventuelles contre-indications).
-Parlez-en avec votre ostéopathe.
-Il ne s’agit pas d’une technique dangereuse, pas plus qu’une technique tissulaire, du moment qu’elle est bien pratiquée.
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